7/13/19

Congrès franco-libanais sous le signe de la consolidation de la collaboration médicale

Congrès franco-libanais sous le signe de la consolidation de la collaboration médicale

Congrès franco-libanais sous le signe de la consolidation de la collaboration médicaleCongrès franco-libanais sous le signe de la consolidation de la collaboration médicale

L’Association médicale franco-libanaise (AMFL), formée de 500 praticiens franco-libanais exerçant en France, a fêté jeudi dernier son 30e anniversaire et tenu à l’École supérieure des affaires son 10e congrès annuel sous le patronage du président de la République Michel Aoun. Le chef de l’État était représenté par le député Mario Aoun, en présence d’environ 400 médecins français et libanais de diverses spécialités, avec la participation d’un grand nombre de députés, d’ambassadeurs, des présidents des ordres des médecins, des dentistes, des pharmaciens et de professionnels de la santé...Dans son allocution de bienvenue, la responsable de projets et formation santé de l’ESA, Perrine Malaud Wakim, a invité l’audience à observer une minute de silence en hommage et à la mémoire de Stéphane Attali, directeur de l’ESA, parti il y a une semaine, après une longue lutte contre la maladie. Elle a insisté sur « le renforcement de la coopération franco-libanaise en matière de formation et sur les projets de santé qui vont continuer dans la fidélité des valeurs que portait Stéphane Attali, à savoir le respect et la sécurité du patient, la prévention, l’innovation et l’éducation, ainsi que les soins de qualité pour tous, sur tout le territoire et en tout temps… ».

Prenant la parole, le PDG de l’Hôpital français du Levant, le Dr Antoine Maalouf, a souligné la constance et la pérennité de l’association. « Nous voilà au 30e anniversaire de votre association et surtout au 10e congrès international. La vraie réussite d’une équipe, c’est d’assurer la compétitivité dans la pérennité. L’immédiateté n’est pas la finalité de l’AMFL, mais l’indispensable condition de sa pérennité. C’est aussi la meilleure mesure de son succès. Je suis heureux d’être un simple artisan dans cette belle entreprise, d’apporter ma petite pierre à cet édifice si solide qui porte avec fierté cette belle médecine française, médecine technique certes, mais humaniste surtout. »

Échange bidirectionnel entre les étudiants en médecine

Le Pr Hassan Husseini, nouveau président de l’AMFL, a remercié toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de ce congrès, notamment les Drs Camille Tawil et Georges Nasr, membres du board, et a mis l’accent sur l’AMFL et « son rôle de défenseur de la médecine francophone, de facilitateur des échanges entre étudiants, de renforçateur des liens entre la France et le Liban. Ce dernier pays est riche en capital humain, en cerveaux, d’où l’importance d’un échange bidirectionnel. Les Libanais partent étudier en France, et de plus en plus d’étudiants français en médecine effectuent leur stage au pays du Cèdre… ». Dans son allocution, le président de l’ordre des médecins de Tripoli Sélim Abi Saleh a exprimé « son souhait de bénéficier du soutien du peuple français, dans la construction d’une nouvelle société selon les mêmes valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité ».

Quant au Dr Charaf Abou Charaf, président de l’ordre des médecins de Beyrouth, il a salué « l’amitié entre les deux cultures qui se tendent la main pour s’améliorer dans leurs différences ». Il a félicité l’AMFL pour ses « 30 ans de travail acharné, avec pour but principal le renforcement des liens entre les peuples français et libanais, afin de promouvoir l’image de la médecine francophone ». Et d’ajouter : « Au Liban, grâce à l’ordre des médecins, la pratique médicale a connu et connaîtra une substantielle amélioration avec la nouvelle loi sur l’exercice de la profession (2013), visant à contrôler le nombre des médecins et à améliorer la qualité des services médicaux… ».

À son tour, le directeur général du ministère de la Santé publique, le Dr Walid Ammar, a affirmé « entretenir une relation très étroite avec les partenaires français dans le cadre d’une convention bilatérale signée entre les deux ministères concernés. C’est ainsi que nous continuons à développer le programme d’accréditation des hôpitaux, à avancer en matière de sécurité sanguine avec l’établissement français du sang, et les bonnes pratiques de transfusion en cours d’application… ». Évoquant le souvenir de Stéphane Attali inhumé vendredi à Paris, le Dr Ammar a souligné qu’il était « un des piliers de la relation franco-libanaise. »

C’est en des termes similaires que Salina Grenet-Catalano, chargée d’affaires de l’ambassade de France et représentant l’ambassadeur Bruno Foucher, a rendu un hommage émouvant à Stéphane Attali. « Stéphane a joué un rôle déterminant pour faire de l’École supérieure des affaires de Beyrouth ce qu’elle est aujourd’hui : un fleuron de l’enseignement supérieur français et libanais, l’une des meilleures business schools de la région, mais aussi une cheville ouvrière de la coopération entre la France et le Liban dans le secteur de la santé. Stéphane et ses équipes ont joué ce rôle déterminant, en facilitant la coopération du ministère libanais de la Santé avec les agences sanitaires françaises mais aussi en accueillant, chaque année en juillet, ce congrès qui met en valeur l’excellence de la médecine dans nos deux pays. » Clôturant la séance inaugurale, le député Mario Aoun a témoigné de « l’intérêt que porte le président de la République pour la tenue d’activités médicales, culturelles, sociales… et sur la persévérance de l’AMFL à former les professionnels de santé franco-libanais à travers des travaux scientifiques, notamment l’organisation annuelle de ce congrès qui favorise l’échange sur les dernières avancées médicales entre les sommités des deux pays. L’occasion également de promouvoir la langue française au Liban, qui reste une de nos préoccupations, d’autant plus que le président Aoun œuvre dans ce sens au sein des pays francophones ».

Le congrès s’est achevé par un dîner de gala à l’hôtel Phoenicia. Des médailles honorifiques ont été remises à cette occasion à Martine Orion, future directrice générale de l’Hôtel-Dieu de France, au doyen de la faculté de médecine de l’USJ, le Pr Roland Tomb, et au Pr Jean-Marc Ayoubi, pour sa prouesse en mars 2019 dans la première greffe d’utérus en France.


L’Association médicale franco-libanaise (AMFL), formée de 500 praticiens franco-libanais exerçant en France, a fêté jeudi dernier son 30e anniversaire et tenu à l’École supérieure des affaires son 10e congrès annuel sous le patronage du président de la République Michel Aoun. Le chef de l’État était représenté par le député Mario Aoun, en présence d’environ 400 médecins français et libanais de diverses spécialités, avec la participation d’un grand nombre de députés, d’ambassadeurs, des présidents des ordres des médecins, des dentistes, des pharmaciens et de professionnels de la santé...Dans son allocution de bienvenue, la responsable de projets et formation santé de l’ESA, Perrine Malaud Wakim, a invité l’audience à observer une minute de silence en hommage et à la mémoire de Stéphane Attali, directeur de l’ESA, parti il y a une semaine, après une longue lutte contre la maladie. Elle a insisté sur « le renforcement de la coopération franco-libanaise en matière de formation et sur les projets de santé qui vont continuer dans la fidélité des valeurs que portait Stéphane Attali, à savoir le respect et la sécurité du patient, la prévention, l’innovation et l’éducation, ainsi que les soins de qualité pour tous, sur tout le territoire et en tout temps… ».

Prenant la parole, le PDG de l’Hôpital français du Levant, le Dr Antoine Maalouf, a souligné la constance et la pérennité de l’association. « Nous voilà au 30e anniversaire de votre association et surtout au 10e congrès international. La vraie réussite d’une équipe, c’est d’assurer la compétitivité dans la pérennité. L’immédiateté n’est pas la finalité de l’AMFL, mais l’indispensable condition de sa pérennité. C’est aussi la meilleure mesure de son succès. Je suis heureux d’être un simple artisan dans cette belle entreprise, d’apporter ma petite pierre à cet édifice si solide qui porte avec fierté cette belle médecine française, médecine technique certes, mais humaniste surtout. »

Échange bidirectionnel entre les étudiants en médecine

Le Pr Hassan Husseini, nouveau président de l’AMFL, a remercié toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de ce congrès, notamment les Drs Camille Tawil et Georges Nasr, membres du board, et a mis l’accent sur l’AMFL et « son rôle de défenseur de la médecine francophone, de facilitateur des échanges entre étudiants, de renforçateur des liens entre la France et le Liban. Ce dernier pays est riche en capital humain, en cerveaux, d’où l’importance d’un échange bidirectionnel. Les Libanais partent étudier en France, et de plus en plus d’étudiants français en médecine effectuent leur stage au pays du Cèdre… ». Dans son allocution, le président de l’ordre des médecins de Tripoli Sélim Abi Saleh a exprimé « son souhait de bénéficier du soutien du peuple français, dans la construction d’une nouvelle société selon les mêmes valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité ».

Quant au Dr Charaf Abou Charaf, président de l’ordre des médecins de Beyrouth, il a salué « l’amitié entre les deux cultures qui se tendent la main pour s’améliorer dans leurs différences ». Il a félicité l’AMFL pour ses « 30 ans de travail acharné, avec pour but principal le renforcement des liens entre les peuples français et libanais, afin de promouvoir l’image de la médecine francophone ». Et d’ajouter : « Au Liban, grâce à l’ordre des médecins, la pratique médicale a connu et connaîtra une substantielle amélioration avec la nouvelle loi sur l’exercice de la profession (2013), visant à contrôler le nombre des médecins et à améliorer la qualité des services médicaux… ».

À son tour, le directeur général du ministère de la Santé publique, le Dr Walid Ammar, a affirmé « entretenir une relation très étroite avec les partenaires français dans le cadre d’une convention bilatérale signée entre les deux ministères concernés. C’est ainsi que nous continuons à développer le programme d’accréditation des hôpitaux, à avancer en matière de sécurité sanguine avec l’établissement français du sang, et les bonnes pratiques de transfusion en cours d’application… ». Évoquant le souvenir de Stéphane Attali inhumé vendredi à Paris, le Dr Ammar a souligné qu’il était « un des piliers de la relation franco-libanaise. »

C’est en des termes similaires que Salina Grenet-Catalano, chargée d’affaires de l’ambassade de France et représentant l’ambassadeur Bruno Foucher, a rendu un hommage émouvant à Stéphane Attali. « Stéphane a joué un rôle déterminant pour faire de l’École supérieure des affaires de Beyrouth ce qu’elle est aujourd’hui : un fleuron de l’enseignement supérieur français et libanais, l’une des meilleures business schools de la région, mais aussi une cheville ouvrière de la coopération entre la France et le Liban dans le secteur de la santé. Stéphane et ses équipes ont joué ce rôle déterminant, en facilitant la coopération du ministère libanais de la Santé avec les agences sanitaires françaises mais aussi en accueillant, chaque année en juillet, ce congrès qui met en valeur l’excellence de la médecine dans nos deux pays. » Clôturant la séance inaugurale, le député Mario Aoun a témoigné de « l’intérêt que porte le président de la République pour la tenue d’activités médicales, culturelles, sociales… et sur la persévérance de l’AMFL à former les professionnels de santé franco-libanais à travers des travaux scientifiques, notamment l’organisation annuelle de ce congrès qui favorise l’échange sur les dernières avancées médicales entre les sommités des deux pays. L’occasion également de promouvoir la langue française au Liban, qui reste une de nos préoccupations, d’autant plus que le président Aoun œuvre dans ce sens au sein des pays francophones ».

Le congrès s’est achevé par un dîner de gala à l’hôtel Phoenicia. Des médailles honorifiques ont été remises à cette occasion à Martine Orion, future directrice générale de l’Hôtel-Dieu de France, au doyen de la faculté de médecine de l’USJ, le Pr Roland Tomb, et au Pr Jean-Marc Ayoubi, pour sa prouesse en mars 2019 dans la première greffe d’utérus en France.


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